Mardi 12 septembre, la deuxième édition de la Judo Pro League sera officiellement lancée ! Première ligue sportive mixte en France, cet événement comptera treize équipes engagées pour cette année 2023, dont trois nouvelles formations qui rejoignent l’aventure : Sainte-Geneviève Sports Judo, Auxerre Judo et Judo Hauts-de-France.

Cette saison, quatre poules ont été mises en place, réparties en deux conférences : Ouest et Est. À l’Ouest, l’US Orléans Loiret JJ, Sainte-Geneviève Sports Judo, Normandie Judo et Judo Hauts-de-France seront aux prises dans la poule A, tandis que les AM Asnières Judo 92, le Dojo Béglais le Dojo Nantais formeront la poule B. À l’Est, se retrouveront Judo Nice Métropole, l’ES Blanc-Mesnil Judo et Montpellier Judo Olympic dans la poule C, ainsi que Corsica Judo, OM Judo et Auxerre Judo dans la poule D.

Conférence Ouest
Poule A : US Orléans Loiret JJ, Sainte-Geneviève Sports Judo, Normandie Judo, Judo Hauts-de-France
Poule B : AM Asnières Judo 92, Dojo Béglais, Dojo Nantais

Conférence Est
Poule C : Judo Nice Métropole, ES Blanc-Mesnil Judo, Montpellier Judo Olympic
Poule D : Corsica Judo, OM Judo, Auxerre Judo

Lors de chacune des six journées de la phase de poules, cinq rencontres seront organisées, avec une seule opposition au programme pour un rendez-vous d’environ une heure. Les deux premiers de chaque poule disputeront ensuite les quarts de finale, qui se tiendront les 28-29 novembre et les 5-6 décembre. Le « Final Four », organisé à l’Arena du Dojo de Paris, clôturera la compétition le 16 décembre.

Un règlement ajusté pour le show

Première évolution pour cette nouvelle saison, le passage de six à dix combattants par équipe, avec cinq catégories féminines (-52kg, -57kg, -63kg, -70kg, +70kg) et cinq masculines (-65kg, -75kg, -85kg, -95kg, +95kg). Un maximum de 50% de combattants étrangers par équipes est autorisé à participer à chaque rencontre. La durée du combat sera de cinq minutes, sans matte, avec un temps mort de trente secondes à mi-combat et sans golden score. Pour l’emporter, plusieurs solutions : marquer deux ippons, deux waza-ari et un ippon ou quatre waza-ari, par un hansokumake reçu par son adversaire ou évidemment grâce à un avantage conservé à la fin des cinq minutes de combat.

Chaque combattant sera ainsi en capacité de marquer au maximum vingt points par combat, selon le décompte suivant :

– 1 point pour un waza-ari
– 10 points pour un ippon ou deux waza-ari
– 11 points pour un ippon et un waza-ari
– 20 points pour deux ippon ou quatre waza-ari
– 20 points en cas d’hansokumake du combattant adverse

Au niveau du classement des poules, trois points seront attribués à l’équipe qui l’emporte, tandis que un match nul offrira un point à chaque équipe. En parallèle, à partir de six ippon marqués par une équipe lors d’une rencontre, c’est un point de bonus qui sera offert, y compris si l’équipe s’incline à la fin de la rencontre. « La philosophie de ces évolutions du règlement va dans le sens de la Judo Pro League, qui est avant tout de proposer du spectacle, précise Christian Dyot, responsable de la Commission Nationale d’Arbitrage (CNA). Comment ? En valorisant encore plus le judo d’attaque. L’idée est de pousser les combattants qui sont dans un état d’esprit positif. Comme lors de la première édition, le corps arbitral encouragera cette démarche en cherchant à sanctionner un minimum, sauf en cas de faute manifeste. »