Et si c’était la saison de l’US Orléans Loiret JJ ? Alors que le quart de finale contre le Montpellier Judo Olympic se profile, tous les feux sont au vert pour le club loirétain, structure historique du judo tricolore, qui a décidé de lancer un nouveau cycle avec cette nouvelle olympiade. Avec l’idée de renouer avec son glorieux passé. Créée en 1978, la structure s’est en effet bâti un palmarès hors norme au fil des saisons : dix médailles olympiques, deux autres aux Jeux paralympiques, pour les titres de Marc Alexandre à Séoul en 1988 et de Sandrine Martinet à Rio de Janeiro en 2016, mais également soixante-deux médailles mondiales ou encore onze coupes d’Europe des clubs conquises aussi bien par ses féminines que ses masculins, preuve de l’importance des épreuves par équipes pour le club qui a renouvelé une bonne partie de son effectif l’été dernier, notamment en vue de cette Judo Pro League.
« Nous avons recruté de jeunes athlètes qui connaissent déjà le très haut niveau, explique en préambule Maëlle Di Cintio, présidente du club et quadruple championne de France seniors. Ils se sont d’ailleurs déjà mis en valeur aux championnats de France début novembre avec un titre en -48kg pour Anaïs Perrot, trois médailles d’argent pour Martha Fawaz en -57kg, Arnaud Aregba en -81kg et Max Laborde en -90kg, ainsi que trois cinquièmes places. Un recrutement qui s’inscrit dans un temps long puisque nous souhaitons les accompagner au minimum jusqu’aux Jeux de Los Angeles. » Des forces vives qui n’ont pas non plus manqué leur début sous les couleurs de l’USO lors de cette nouvelle édition de la Judo Pro League, contribuant à hisser leur club en deuxième position à l’issue de la phase éliminatoire. « Une position conforme à notre plan puisque nous visons, au minimum, la qualification au Final Four. Cela nous offrirait encore un peu plus de publicité, comme nos premiers tours disputés à la maison qui ont sans doute contribué, dans la continuité des Jeux, à attirer du monde au dojo pour nous permettre de battre tout récemment notre record de licenciés avec 722 pratiquants ! Le club avait besoin de se redynamiser et la Pro League constitue l’un des vecteurs de cette stratégie. L’enthousiasme pour cette compétition est monté crescendo : il y a de plus en plus de spectateurs pour l’événement, les liens avec les institutionnels – ville, département, région – se renforcent. La Judo Pro League est devenue une belle vitrine du club et de notre discipline ! »
Malgré une défaite contre Normandie Judo en l’absence de plusieurs leaders partis disputer le Grand Slam de Tokyo, l’équipe du Loiret s’est offert une place de choix lors de cette phase éliminatoire et affiche ses ambitions pour cette édition 2024 de la Judo Pro League.
À propos de la rencontre US Orléans Judo Loiret vs Montpellier Judo Olympic
Pour son premier quart de finale en 3 participations la Pro League, le Montpellier Judo Olympic se déplace à Orléans. La franchise orléanaise a impressionné durant la phase éliminatoire en remportant trois victoires consécutives – contre le Dojo Nantais, le JC Chilly-Mazarin Morangis et les Arts Martiaux Asnières Judo 92 – avec une Lili Nguyen (-63kg) étincelante : quatre victoires en autant de rencontres, dont trois ippons, tandis qu’Arnaud Aregba et Max Laborde, avec trois victoires par ippon en autant de rencontres, demeurent pour l’instant invaincus. Trois chefs de file d’un groupe très homogène, jeune et de qualité, qui aborde ce quart de finale, face au sixième de la phase éliminatoire, avec ambition.
Cette rencontre sera l’occasion de retrouver plusieurs médaillés nationaux puisque, outre ceux cités plus haut côté orléanais, Montpellier pourra compter sur Hugo Metifiot (-90kg), champion de France 2023 ainsi que sur Angel Gustan, nouveau phénomène des +100kg. Une opposition pour laquelle le club orléanais partira favori même s’il doit se méfier d’une franchise