La Judo Pro League fait son grand retour pour une troisième saison. Au programme : plus de suspense et plus d’adrénaline avec des moments forts et des rencontres spectaculaires.

Cette année, 14 franchises se disputeront le titre de champion de France par équipes mixtes. À quelques jours de la reprise de la première ligue professionnelle mixte de France, le 8 octobre prochain, nous vous proposons une revue des équipes engagées. Découvrez toutes les informations essentielles sur les équipes du Judo des Hauts-de-France, du Montpellier Judo Olympic et du Dojo Nantais

 

Judo des Hauts-de-France 

Après une première année prometteuse, le Judo des Hauts-de-France fait son retour en Judo Pro League. L’équipe nordiste a choisi de miser sur la continuité en présentant un groupe similaire à celui de l’année dernière.

Pour Gérard Guilbault, président de la Ligue des Hauts-de-France, « une longue histoire est en marche » pour cette franchise qui, sous l’impulsion de sa structure technique régionale et avec à sa tête Lilian Barreyre, continue de se développer. Après une année de découverte, l’objectif est désormais de structurer l’activité de l’équipe avec l’arrivée progressive de sponsors et la mobilisation de la communauté de judoka nordistes.

La Judo Pro League dans les Hauts-de-France, c’est une histoire collective, et les clubs de toute la région sont mobilisés. « Une équipe régionale permet de ne pas concentrer les meilleurs espoirs dans un seul grand club, ce qui éviterait de créer des mécontents chez les autres », explique Gérard Guilbault, également président de club. « Ce modèle, qui évite de déraciner les athlètes et d’appauvrir les clubs, je crois beaucoup en lui. »

Côté spectacle, c’est une fois de plus toute la région qui vibrera au rythme de la Pro League : après Wasquehal (Nord), Tergnier (Aisne) et Verquin (Pas-de-Calais), Nogent-sur-Oise (Oise) et Amiens (Somme) accueilleront cette année les rencontres des phases éliminatoires. En attendant d’accueillir un quart de finale ? C’est tout ce que souhaitent Luka Lomidze et ses coéquipiers !

« Une équipe régionale, ça permet de ne pas avoir un seul gros club qui va recruter les meilleurs espoirs chez les autres en faisait un tas de mécontents », apprécie Gérard Guilbault, lui-même président de club. Ce modèle, qui évite de déraciner les athlètes et d’appauvrir les clubs, il y croit « beaucoup ».

Comme en Normandie, les trois rencontres de Pro League seront accueillies dans trois départements : à Wasquehal (Nord), à Tergnier (Aisne) et à Verquin (Pas-de-Calais). « Associer mes présidents de département, qui n’étaient pas tous favorables au projet, c’est une façon de les convaincre et de juger sur pièces », ajoute le dirigeant, qui a les idées claires : « Priorité à la région et la jeunesse ».

 

Montpellier Judo Olympic

Pour sa 3e participation à la Judo Pro League, le Montpellier Judo Olympic visera une première qualification en quarts de finale. Pour atteindre cet objectif. Le MJO s’est renforcé avec les arrivées d’Hugo Metifiot, Anthony Tama ou encore Léa Machut de Corsica Judo.

« Des papas et des mamans », c’est ainsi que se décrivent les dirigeants du club héraultais, tant ils encadrent les athlètes sur le plan sportif autant que personnel. « Dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV), nous recevons beaucoup de parents avec des familles nombreuses ou tout le monde fait du judo », observe Christel Lavaud, la présidente. Il n’est pas rare que le père soit bénévole, la mère licenciée en self-défense.

A Montpellier, toutes les catégories sont traitées de la même manière : depuis deux ans, six équipes sur six se sont qualifiées pour les championnats de France de première division. Un tir groupe qu’incarne le champion de France Jolan Florimont, « au club depuis tout petit ». « Au moins 30% de nos petits restent jusqu’à la ceinture noire », apprécie encore Christel Lavaud.

La Judo Pro League est « un formidable tremplin » pour se faire connaitre dans une ville très présente dans le sport de haut niveau. « Grace a cette compétition très appréciée par les collectivités, on est mieux considéré ». Le groupe Nicollin, qui préside aux destinées des footballeur du Montpellier Hérault Sport Club, a rejoint l’aventure. « Pour des personnes qui ne connaissaient pas le judo, c’est un format innovant et très attirant, excellent visuellement, avec des durées courtes, une jolie réception pour nos VIP, donc une jolie fête et un moment de partage », se réjouit la présidente, qui continue de penser local et cite fièrement le label or reçu en juin 2023 par le club montpellierain.

 

Dojo Nantais

Quarts de finaliste malheureux face à SGS Judo l’année dernière, le Dojo Nantais signera sa 3e participation en Judo Pro League.

Founded in 1957, making it one of the city's oldest sports clubs, the Dojo Nantais is now one of the biggest in France, with 1,200 members. "We attract members from beyond Nantes, but our local involvement is recognized," explains Renaud Brossard, who has been president for the past four years. The Dojo Nantais attracts fighters from all over the Loire-Atlantique department. At present, the club's activities are spread over four sites, in order to maintain a strong presence in the neighborhoods and to continue the development of judo and associated disciplines.

« La Pro League permet de remettre du judo au sein des territoires », n’a pas oublié Renaud Brossard, pour qui la nouvelle compétition a « une plus-value sur la notoriété qui fait venir des partenaires privés ». Or, jusqu’à présent, « il était difficile de médiatiser notre discipline sous sa forme traditionnelle car une journée de compétition, c’est long et pas toujours attrayant ».

While he is not keen to keep his top players "at all costs", the manager at least wants to "offer them a choice". For example, world bronze medallist Manon Deketer spent three seasons in the Pays de la Loire before joining Etoile Sportive du Blanc-Mesnil. The manager also cites Barbara Harel, a native of Nantes and double European champion in 2000 and 2006.